Rapport Final
Introduction
Caractéristiques de notre population
Tris à plat
Tris croisés
Analyse multivariée
Conclusion
Sexe : Notre population se compose de douze hommes et six femmes. Nous pensons pouvoir expliquer cela par le fait que certains des groupes de discussion Yahoo sur lesquels nous avons passé des annonces pour faire connaître notre questionnaire sont plus fréquentés par des hommes que par des femmes. |
Age : La majorité des répondants ont plus de 30 ans. Cela se justifie par le fait que les personnes de plus de 30 ans sont plus insérées professionnellement et que les personnes de moins de 30 ans sont peut-être encore dans une période transitoire de leur vie (étude, travail provisoire…). |
Profession : Le faible de nombre de personnes appartenant aux CSP agriculteurs exploitants, artisans, commerçants, chef d'entreprise et ouvriers peut s'appréhender par le fait que pour ce type de professions il faut une mobilité importante que les personnes handicapées n'ont pas forcément. On remarque effectivement que le pourcentage d'ouvriers sur notre échantillon est beaucoup plus faible que celui de la population entière en 1990. En revanche on constate que le pourcentage d'employés est beaucoup plus élevé, on peut émettre l'hypothèse qu'il y a une corrélation entre la mobilité et le type d'emploi exercé. |
Visibilité du handicap : Notre échantillon comporte un fort pourcentage de personnes ayant un
handicap visible. Cela peut s'appréhender par le fait que beaucoup de personnes n'ayant pas un handicap visible ne se
considèrent pas forcément comme handicapées. Par exemple, un des répondants est hémophile et se considère comme
handicapé alors que l'on ne voit pas forcément l'hémophilie comme un handicap réel. Lors de l'un de nos entretiens, réalisé pour le travail précédent, la personne interrogée nous a expliqué que beaucoup de personnes ne savent pas quelles sont considérées comme handicapées par la COTOREP car elles ne voient pas leur maladie comme un réel handicap. |
Question 10 : Cette question porte sur le sentiment d'intégration des personnes handicapées sur leur lieu de travail. Exemple : 78% des personnes interrogées se sentent intégrées au sein de leur entreprise ce qui représente 14 répondants. Aucune des personnes interrogées ne se sent rejeté et 14 se sentent intégrées, on peut donc en déduire qu'il y a une véritable intégration des personnes handicapées au sein de leur travail. |
Question 18: Cette question concerne les relations qu'entretiennent les personnes handicapées avec leurs collègues, les
réponses sont rangées dans l'ordre croissant en partant d'une très bonne relation à une très mauvaise. Exemple : parmi les interrogés, 28% sont en bon terme avec leurs collègues soit 5 répondants. Aucun des répondants n'estime avoir de très mauvaises relations et la moitié prétend avoir de très bonnes relations avec ses collègues. Cela conforte l'hypothèse précédente selon laquelle les personnes handicapées se sentent bien intégrées sur leur lieu de travail, en effet 78% d'entre elles estiment avoir de bonnes relations voire de très bonnes avec leurs collègues. |
Question 36 : Ce tableau nous permet de connaître le nombre de personnes ayant déjà travaillé en milieu protégé. On observe qu'aucune des personnes ayant répondu à la question n'a travaillé en milieu protégé auparavant. Cela confirme une de nos hypothèse de départ, en effet, nous avions émis l'idée qu'aujourd'hui on privilégie l'insertion en milieu ordinaire alors qu'avant on prônait celle en milieu protégé. Cependant il faut relativiser cette conclusion car nous n'avons que 16 réponses. |
Ce tableau nous permet de savoir si le niveau de qualification des personnes interrogées correspond réellement à leur
attente professionnelle. Exemple : 72% des répondants trouvent que leur emploi correspond à leur qualification ainsi qu'à leur attente. Aucun ne pense qu'il est sur-qualifié ou sous-qualifié pour son emploi sans que celui-ci corresponde à ses attentes. Ainsi,ce tableau semble nous montrer que les personnes handicapées ne sont pas employées pour répondre à un quota. En effet, la plupart semblent être satisfaits de leur emploi par rapport à leurs attentes et à leurs qualifications. |
Ce croisement peut nous permettre de savoir si la visibilité du handicap a une influence sur l'intégration dans le travail. Exemple : 61% des personnes ayant un handicap visible se sentent intégrées. D'après ce tableau, on voit que la visibilité de l'handicap n'agit pas vraiment sur le fait de se sentir intégrer bien que c'est au niveau des personnes ayant un handicap visible que l'on trouve le sentiment d'être moyennement intégré (accepté et toléré). |
Ce tableau cherche à mettre en évidence la corrélation entre le fait de travailler seul ou en équipe et le fait d'être intégré. Exemple: 61% des personnes travaillant en équipe se sentent intégrées. De nouveau, on note que dans les deux cas (travail seul ou en équipe), il y a une bonne intégration. Cependant, les deux personnes qui se sentent accepté ou toléré travaillent en équipe, cela peut montrer que le fait de travailler en équipe les met en contact avec beaucoup plus de monde que lorsqu'il travaille seul et ils sont donc la cible de plus de jugements. |
Questions utilisées :
Votre profession correspond-elle à vos qualifications? (question 2) Votre profession correspond-elle à vos attentes? (question 3) Faites-vous partie d'une association d'aide aux personnes handicapées ? (question 22) Ce tableau nous montre quel est le sentiment d'intégration des répondants en fonction de l'état de leurs relations avec leurs collègues et en fonction du fait qu'ils appartiennent ou non à une association. Exemple : 50% des interrogés qui ont de bonnes relations avec leur collègues et qui font partie d'une association se sentent intégrés dans leur entreprise. Nous pensons que le fait de faire partie d'une association permet une meilleure intégration car la personne qui est membre d'une association a déjà dépassé son handicap et se sent bien dans sa peau par rapport à cela, le fait de travailler ne lui pose donc aucun problème d'intégration. Ces résultats nous montrent, en effet, que l'intégration ne dépend pas seulement des relations entre collègues mais aussi de l'investissement dans une association puisque toutes les personnes qui se ne sentent pas très bien intégrées dans leur entreprise (en vert) ne font pas partie d'une association et que les personne qui estiment avoir des relations mitigées ou mauvaises avec leur collègues (en vert) ne sont pas non plus membres d'une association. On voit donc bien l'importance de faire partie d'une association. |