BILAN
- Premier objectif : savoir quelles aides sont apportées
par les différentes institutions aux familles d’enfants malades génétiques
Toutes nos études faites depuis le début de l’année scolaire, mais en
particulier ces dernières nous permettent d’affirmer ceci : Les parents
d’enfants atteints de maladie génétique sont plus satisfaits de l’aide
apportée par les associations et par leurs familles que de celle de l’Etat.
En effet, il apparaît nettement que son aide financière et la
prise en charge de la maladie de ces enfants ne satisfait guère la population
concernée. Par contre, les initiatives prises en faveur des personnes
handicapées contente 30% de nos enquêtés.
En ce qui concerne les
associations, elles représentent l’institution n°1 aux yeux de nos répondants.
Ce résultat ne nous étonne guère puisque la grosse majorité (84%) des :
personnes qui ont répondu sont adhérents à une association. Ce qui est assez
surprenant en revanche c’est que ce sont des informations qui leurs sont le
plus souvent apportées par ces dernières, et non pas de l’argent. Certes,
elles aident financièrement mais ce n’est pas l’apport principal, et certains
estiment que ce n’est pas le rôle des associations que de fournir de l’argent.
Enfin les familles représentent un soutien apportant pour ceux qui
souffrent d’une maladie génétique, que ce soit la personne elle-même ou son
entourage proche. D’ailleurs beaucoup de nos enquêtés se disent soutenus et
estiment ce soutien important. La maladie ne change pas vraiment les relations
familiales, ou alors elle les renforcent, mais très peu de cas sont concernés
par un éloignement dû à la maladie.
Notre questionnaire nous a donc
permis d’atteindre notre premier but qui était de savoir quelles aides étaient
apportées par les institutions, aux familles ayant un de ses membres atteint
de maladie génétique. Et notre hypothèse s’est vue confirmée : les
associations arrivent en tête devant les familles et devant l’Etat.
- Deuxième objectif : connaître le quotidien de ces
familles
Notre questionnaire nous a aussi permis de répondre aux
questions que nous nous posions sur le quotidien des enfants malades et celui
de leurs parents. Et cela nous a aussi permis de nous rendre compte que nous
nous faisions une opinion fausse.
En effet, nous pensions que la
maladie et en particulier les handicaps qu’elle imposait avait une influence
sur le vécu des enfants, et surtout sur leur scolarité. Et il s’est avéré que
non. Peu importe le handicap, les enfants concernés vivent dans la globalité
une scolarité heureuse, à quelques exceptions près bien sûr. De plus, la
plupart est inscrite dans une école ordinaire. Nous pouvons croire que les
établissements scolaires font de plus en plus d’efforts afin d’accueillir dans
leurs murs des enfants handicapés. La maladie n’a pas réellement d’impact sur
le travail des parents puisque beaucoup n’ont pas modifié leur emploi du temps
pour leur enfant, et si certains l’ont fait, nous avons pu constater que ce
n’était pas en fonction du handicap de l’enfant.
- Conclusions
Il faut reconnaître que cette étude nous
a permis de nous réorienter dans le droit chemin et de modifier notre vision
des choses. Cependant, les préjugés que nous avions sont peut-être dus à la
mauvaise connaissance de ces maladies et le peu d’informations qui circulent à
leur sujet.
Nous sommes contentes de voir que le quotidien de ces familles
n’est pas aussi noir que nous le croyions même si celui-ci pourrait être
meilleur si l’Etat leur accordait un peu plus d’attention.