Tout d'abord, nous voudrions tous vous remercier pour votre aide qui nous a été très précieuse dans notre enquête. Vous avez été 75 à nous répondre. Vos avis ont été constructifs pour notre analyse finale. Désormais, nous allons vous présentez nos résultats d'enquête.
Vous avez été 83,6% de femmes à nous avoir répondu contre 16,4% d'hommes. La presque totalité des étudiants interrogés ont entre 18 et 25 ans ce qui est la principale tranche d'âge des étudiants. Ceux-ci étudient essentiellement dans le Nord-Pas-de-Calais mais nous avons aussi obtenu des réponses d'étudiants provenant de différentes régions de France. La population que nous avons recueillie représente mal les hommes. Cependant, elle regroupe une population étudiante qui ne fréquente pas les mêmes campus.
Nous avons remarqué par différentes observations, que le restaurant universitaire est très fréquenté par les étudiants. Nous avons alors demandé aux étudiants à quelle fréquence ils se rendent au RU (restaurant universitaire).
Après avoir analysé ces réponses, nous comprenons que notre hypothèse est fausse. On remarque que les étudiants ne se rendent pas beaucoup au RU. En effet, seulement 6,1% des étudiants s'y rendent tous les jours et 19,9% des étudiants ne s'y rendent jamais. Nous avons donc cherché à comprendre ce phénomène. Pour cela, nous avons comparé la fréquentation du restaurant universitaire avec la qualité du repas. Ainsi, nous supposons que les étudiants ne fréquentent que très rarement le RU ce qui serait notamment en lien avec la qualité du repas.
D'après ce tableau, on remarque que les personnes allant le plus au RU sont également celles qui trouvent la qualité du repas bonne et moyennement bonne. Cependant, parmi les étudiants y mangeant quelques fois par an, 18% qualifient les repas de mauvaise qualité, 41% de moyennement bons et 41% de bons. Nous remarquons donc que les étudiants qualifiant de moyennement bons et mauvais les repas du RU, sont ceux qui y mangent le moins. On peut donc penser que les étudiants ne fréquentant pas régulièrement le RU sont ceux dont la qualité des repas du RU ne leur conviennent pas.
Nous supposons que les étudiants accordent énormément d'importance au budget. En effet, nous savons que les étudiants ne disposent pas beaucoup de revenu, et la plupart des étudiants sont touchés par la précarité. Ainsi nous pensons que les étudiants se fixent un budget en fonction de leur revenu. Il est probable que les étudiants ont un faible budget ce qui impacterait leur alimentation. Nous cherchons donc à savoir si les étudiants ont un budget précis pour leur alimentation et quels sont les étudiants qui se fixent un budget.
Nous remarquons que la majorité des étudiants se fixent un budget inférieur à 5€ pour se nourrir le midi. Sur 64 étudiants, 38 bénéficient de la bourse et nous remarquons que 26% des étudiants bousiers ont un budget de moins de 3€ pour leur repas du midi. Ce qui est le cas pour 11% des non boursiers. De plus, 71% des étudiants boursiers consacrent entre 3€ et 5€ à leur repas du midi contre 61,5% pour les non boursiers. Seulement un étudiant consacre plus de 10€ pour son repas et il est non boursier. Nous remarquons donc que la majorité des étudiants consacrent un petit budget pour leur repas à l'université. Ensuite nous avons constaté que les boursiers sont ceux qui dépensent le moins dans leur repas du midi. Notre hypothèse est donc bien réelle. On observe que les étudiants ont des petits budgets en lien avec la précarité étudiante. Ils sont donc dans l'obligation de se fixer un budget adapté à leur revenu. Comme leurs revenus sont très faibles, on remarque que leur budget alimentaire est également faible.
Nous savons que les filles et les garçons n'ont pas les mêmes régimes alimentaires, ni les mêmes goûts ou encore les mêmes besoins alimentaires. En bref, les filles et les garçons n'ont pas la même alimentation. De ce fait, nous supposons que les filles et les garçons ne vont donc pas dans les mêmes structures de restauration car ceux-ci ne proposent pas les mêmes produits.
Avec ce tableau, nous remarquons que seulement 10 hommes ont répondu contre 56 femmes. Nous constatons que 30% des hommes préfèrent manger dans un service extérieur à l'université contre 2% des femmes. Cependant 41% des femmes préfèrent les repas maisons contre 10% des hommes. On observe donc une différenciation des lieux de restauration entre les filles et les garçons. Cela s'explique par le fait que chaque lieu propose des produits alimentaires différents. Les filles et les garçons ont donc bien des goûts et des pratiques alimentaires différents. Notre hypothèse se confirme donc.
En somme, suite aux observations que nous avions effectué nous pensions que la majorité des étudiants fréquentaient le restaurant universitaire. Cependant, après les différentes réponses obtenu à notre questionnaire nous avons pu constater que les pratiques alimentaires ne sont pas les mêmes pour tous les étudiants. Différents facteurs sont à l'origine de ces diverses pratiques alimentaires. Effectivement, le budget n'est pas toujours facile à gérer pour les étudiants, ils se retrouvent très souvent contraints de se priver et de se fixer un seuil maximal de dépenses. Cela va donc se refléter dans leurs pratiques alimentaires, ils vont donc choisir leur repas en fonction de leur budget. Mais ce budget n'est pas le même pour tous. Nous avons pu voir, que les pratiques alimentaires des étudiants sont différentes selon leur statut (selon s'il est boursier ou non boursier, etc.). De plus, les goûts et les pratiques alimentaires des étudiants se différencient selon le sexe de la personne. Cela provoque donc une fréquentation différente des lieux de restauration entre les étudiants d'un même campus. Cette enquête nous a donc permis de comprendre les différentes pratiques alimentaires existants au sein d'un campus universitaire.