Rapport d’enquête : L’enfant préféré
Remerciements
Nous tenons à remercier toutes les personnes qui ont pris le temps de répondre à notre questionnaire.
Vous allez désormais découvrir les résultats obtenus.
La population
Nous avons obtenu 45 réponses, le questionnaire ne peut donc pas être représentatif,car le taux de réponse est faible et que plus de femmes et d'étudiants ont répondu à celui-ci cependant cela peut nous donner une idée de réponses.
Parmi les 45 réponses à notre questionnaire,
86,7 % des répondants étaient des femmes,
contre 13,3 % d’hommes. De plus, 55,6 % d’entre eux étaient étudiants,
contre 28,9 % de travailleur. Ces résultats confirment bien les limites
d’âge qu’impose un questionnaire en ligne.
Hypothèses
On remarque ainsi que généralement les parents décident de mettre leurs enfants dans le même type d’établissement. En effet, très souvent les enfants sont inscrits dans le même établissement que celui fréquenté par la fratrie. C’est le cas pour l’école maternelle et primaire, le collège et le lycée. Cela pourra alors être différent selon la voix choisie par l’individu. On constate ainsi que sur 45 réponses, 25 % des enquêtés ont répondu que les membres de leur fratrie n’ont pas fréquenté le même type d’établissement qu’eux.
On remarque ici, que 47 % des enquêtés disent recevoir de l’argent pour leurs sorties, 40 % disent ne pas en recevoir, et pour 13 % des enquêtés leur argent provient de leur argent de poche. On constate ainsi que sur 45 réponses concernant l’argent reçu pour les sorties, 37 % des enquêtés ont répondu que ce n’était pas la même chose pour les membres de leurs fratries.
Parmi les enquêtés, 5 % disent ne jamais recevoir de cadeaux par leurs parents. 36 % disent en recevoir rarement contre 29 % pour leur fratrie. 55 % disent en recevoir souvent contre 60 % pour leur fratrie. Et 5 % très souvent contre 11 %. On constate ainsi que pour la majorité des enquêtés, leur fratrie reçoit plus de cadeaux par leurs parents qu’eux. Cela peut néanmoins s’expliquer par le fait d’avoir des frères et/ou sœurs plus petits que soi, mais également par le fait de vivre ou non au domicile parental.
38 % des enquêtés disent ne jamais recevoir de câlins par leurs parents contre 24 % pour les membres de leur fratrie. 36 % disent en recevoir rarement contre 49 % pour leur fratrie. 24 % disent en recevoir souvent contre 20 % pour leur fratrie. Et 2 % tous les jours contre 7 %. Ainsi la majorité des enquêtés reçoivent moins de câlins que leurs frère(s) et/ou sœur(s).
Pour 11,4 % des enquêtés leur prénom a été choisi en référence à une personne de leur famille. Ainsi, nous avons étudié que la transmission du prénom d’une personne vivante ou décédée de la même famille était un bien symbolique. Cette transmission est généralement favorable à la personne qui en bénéficie par rapport aux autres membres de sa fratrie. En effet, les parents peuvent être amenés à accroître une préférence envers un de leur enfant qui porte le prénom d’une personne qui leur était chère. De plus, à travers cette transmission on peut y voir en la personne l’acquisition des mêmes compétences, caractères et « talents » que la personne qui avait auparavant le même prénom.
On constate que la majorité des personnes qui ont répondu à notre questionnaire ne se considère pas comme l’enfant préféré de la famille. Cependant, il est important de noter que pour tous les résultats obtenus nous ne pouvons être objectifs. En effet, pour l’être il aurait fallu avoir plus d’éléments concernant l’enquêté et sa fratrie, par exemple l’âge des frère(s) et/ ou sœur(s) afin de pouvoir croiser au mieux les réponses.
Conclusion
Après avoir analysé les résultats de notre questionnaire, nous pouvons donc en conclure que celui-ci est pourvu de plusieurs limites. En effet, un questionnaire en ligne compte de multiples limites, telles que les conditions d’utilisation qui impose aux individus d’être muni d’internet afin de pouvoir y répondre, ce qui impact le nombre de répondant au questionnaire, mais également leur âge. De plus, le choix de notre sujet impose la mise en relation des similitudes et des différenciations entre l’enquêté et les différents membres de sa fratrie, et ceux sur des thèmes donnés. Ainsi, le manque d’élément crucial tel que l’âge des membres de la fratrie ne nous permet pas d’avoir un regard assez objectif sur les réponses qui nous ont été fournies. À cela se rajoute le fait d’avoir un échantillon peu nombreux, et peu différencié en termes d’âge et de sexe. Ainsi, afin d’élargir le champ des possibles en termes d’échantillon il serait intéressant de pouvoir faire passer ce même questionnaire, mais sous format papier. Néanmoins, en ce qui concerne notre sujet principal, nous pouvons donc en conclure qu’il y a bien un « chouchou » au sein de certaines fratries. Cependant, les différenciations en termes de pourcentage restent assez faibles au sein de notre questionnaire.