Rapport d'enquête sur les conditions de travail des étudiants en période de confinement.


Bonjour à tous et à toutes, nous souhaitons vous remercier pour ces nombreuses réponses !

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Voici les résultats...

Qui êtes-vous ?

Nous avons eu 612 réponses à notre questionnaire dont 458 femmes, seulement 136 réponses pour les hommes et 18 personnes qui n'ont pas souhaité répondre à cette question.

Pour l'âge, le questionnaire a été majoritairement complété par les 18-20 ans. Et 164 personnes ont entre 21 et 23 ans. Les personnes qui ont moins de 18 ans sont moins nombreux car ils ne se sentaient pas concernés par ce questionnaire car celui-ci parle du confinement de 2019 et ils n'étaient pas encore en étude supérieure.

Ensuite, nous souhaitons connaitre le niveau d'études des étudiants, les étudiants en 2ème année de licence sont les plus nombreux soit 226 suivie par les étudiants de 1er année de licence c'est-à-dire 171 puis 114 étudiants en 3ème année de licence. Les moins nombreux sont les étudiants en Master avec 85 étudiants et seulemen 2 étudiants en Doctorat.


Analyse :

L'hypothèse 1 porte sur la concentration pendant les cours en visio-conférence.

Pour commencer, l'utilisation du téléphone pendant les cours joue un rôle sur la concentration car comme nous pouvons voir, les étudiants sont 48,5% à toujours l'utiliser et 40% à souvent l'utiliser.

Puis, la fréquence des discussions avec les personnes confinées est un élément de déconcentration et nous voyons que 40,8% déclarent qu'ils ont parfois une discussion, 20,1% à ne jamais avoir de discussion et seulement 13,8% à toujours avoir une discussion.

Egalement, nous nous sommes intéressées au sentiment de dérangement des étudiants et ils sont 36,1% à se sentir parfois dérangés, 27,9% à souvent être dérangé et 23,8% à ne jamais être dérangé.

Et pour finir, nous pouvons voir que les étudiants sont 49,8% à ne jamais regarder la télévision pendant les cours en visio-conférence et 28% à parfois la regarder.

Donc, nous pouvons en déduire que les étudiants pendant les cours à distance sont déconcentrés principalement par le téléphone et parfois par les discussions avec les autres personnes confinées. Ils se sentent relativement dérangés. Alors, les cours en visio-conférence entrainent des distractions qui jouent sur la concentration.


L'hypothèse 2 se base sur la peur de l'échec des études à distance.

- Dans un premier temps, nous nous sommes intéressées au sentiment de peur d'échouer des étudiants en fonction des conditions de travail.

Nous voyons que la peur de l'échec est plus présente chez les étudiants qui estiment avoir de mauvaises conditions de travail soit 87,2% contre 47,3% pour les études avec de bonnes conditions de travail. Mais aussi, pour les étudiants qui n'ont ni des bonnes conditions ni des mauvais, la peur de l'échec est également présente avec 64,4%.

- Dans un second temps, nous étudions le sentiment de peur d'échouer en fonction de la charge de travail.

Nous observons que quelle que soit la charge de travail, la peur d'échouer est présente entre 71,1% et 51,5%.

- Et pour finir, nous souhaitons connaitre selon le niveau d'étude, le sentiment de peur de l'échec.

Le sentiment de peur de l'échec est présent dans tous les niveaux d'étude avec 58,1% pour les étudiants de 1er année, 65,8% pour les étudiants de 2ème année, 64% pour les étudiants en 3ème année, 60,7% en Master et 50% en Doctorat.

Donc, les études à distance montrent un fort sentiment de peur d'échouer.


L'hypothèse 3 est que l'espace de personnel en fonction du lieu de confinement et de sa superficie influence la concentration pendant les cours à distance.


Tout d’abord, les étudiants qui habitent chez leurs parents ont à 75,4% un espace personnel de travail et déclare une superficie du logement familial entre 50m2 et 100m2 à 44,2% et supérieure à 100m2 à 46,8%. Ces données permettent de comprendre que quand le logement familial est grand, il peut permettre à chaque membre de la famille d’avoir une chambre et donc son propre espace personnel.

Dans une résidence étudiante, les étudiants sont 100% à avoir un espace un personnel et sont 42,9% à penser que leur logement a une superficie entre 15 et 25m2. Dans ce type de logement, les étudiants y vivent seuls et la plupart du temps agencé avec un espace de travail comme un bureau.

Puis, dans l’appartement des étudiants, ils sont 53,2% à ne pas avoir d’espace personnel et 46,8% à en avoir et la superficie de leur appartement est soit à 35,1% entre 15 et 25m2 soit à 46,8% entre 25 et 50m2. Ces pourcentages sont relativement proches, nous pouvons déduire qu’en fonction de la taille de l’appartement et le nombre d’occupants permet ou ne permet pas un espace personnel. Par exemple, si l’appartement est un studio et il est habité par deux personnes, avoir un espace personnel à chacun va être difficile alors que si l’appartement a une superficie entre 25 et 50m2, avoir un espace personnel sera plus facile.


Conclusion :

En conclusion, les étudiants ont dû rapidement s'adapter au cours à distance. Les cours à distance entrainent des distractions qui jouent sur la concentration des travaux à rendre ou des cours, les étudiants utilisent leurs téléphones pendant les cours ce qui n'aident pas à la concentration. De plus, les étudiants peuvent être confinés avec d'autres personnes ce qui peut entrainer un dérangement avec du bruit ou des discussions.

Egalement, les cours à distance engendrent un fort sentiment de peur d'échouer. Ce sentiment est majoritairement présent dans tous les niveaux d'études. Les étudiants qui ont l'impression d'avoir des mauvaises conditions sont plus sujet à avoir un sentiment de peur de l'échec. La charge de travail est aussi un motif qui déclenche un fort sentiment d'échec.

Pour finir, les étudiants ont dû aménager un espace de travail et selon le lieu de confinement, il peut permettre ou non un espace personnel de travail. L'espace personnel permet d'avoir un espace qui permet la concentration.