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Rapport de l'enquête sur l'intégration des personnes de petite taille





Introduction :


Cette enquête porte sur l’intégration des personnes de petite taille dans notre société. En effet, notre problématique était que la société ne permettait pas toujours aux personnes de petite taille de s’intégrer facilement. Notre hypothèse était que l’intégration sociale dépendait de plusieurs facteurs (famille, amis, école, travail, perception de soi). L’enquête réalisée comporte 18 réponses.
Pour l’analyse des résultats, nous avons commencé par expliquer les méthodes mises en œuvre pour la réalisation de cette enquête (enquêtes précédentes, construction du questionnaire, contacts et codage des résultats).
Puis, nous avons fait une analyse par thèmes ; regroupant les hypothèses de départ.
Et, enfin, nous avons évoqué les différents problèmes rencontrés.



I.Méthodes utilisées


  • Les enquêtes précédentes :

Cette enquête fait suite à de précédents travaux dont la question de départ était : Y-a-t-il une place pour les trop grands ou les trop petits dans notre société ? Nous avons donc commencé par des lectures exploratrices dans le but d’approfondir nos connaissances sur ce sujet, puis nous avons réalisé trois entretiens. Deux concernaient des personnes de petite taille et un concernait une personne de grande taille. A la suite, de ces travaux, nous avons constaté qu’il y avait plus de difficultés à s’intégrer dans la société pour les personnes de petite taille que pour les personnes de grande taille. De plus, il n’était pas possible de garder les personnes de petite taille et les personnes grande taille puisqu’il aurait fallu faire deux questionnaires différents.


  • La construction du questionnaire :

En ce qui concerne la construction du questionnaire, nous sommes parties de la notion d’intégration pour arriver à plusieurs thèmes (l'état-civil, la perception de soi, la qualité/niveau de l’intégration et les aménagements). Ceci nous a permis de faire une ébauche de questions, que nous avons par la suite reclassées dans un ordre logique, pour enfin arriver à la mise en forme du questionnaire final.


  • Les contacts :

En parallèle, nous avons mis ce questionnaire sur Internet, dans le cadre de notre cours d’informatique et nous avons contacté différents sites d’associations (APPT et Nano Sport). Nous sommes entrées en contact avec des membres des deux associations : Mr Petitjean pour l’APPT et Mr Dajean pour Nano Sport. Ils nous ont expliqué qu’ils n’étaient pas dans la possibilité de mettre un lien sur le site (faute de temps) mais ils nous ont aidé en envoyant un courrier électronique, aux membres des associations, contenant un lien vers notre questionnaire. De plus, une personne de petite taille (un membre de l’APPT) nous a contacté pour nous dire qu’il y avait des forums de discussion réservés aux personnes de petite taille sur Internet. Nous avons donc contacté les personnes présentes sur ce forum, afin qu’elles aillent répondre à notre questionnaire.


  • Codage des résultats :

A la clôture du questionnaire, nous avons récolté les réponses, puis nous avons codé certaines questions avec une seule variable. D’autres questions ont été regroupées en une seule variable, et les questions à choix multiples ont été découpées en plusieurs variables, chacune correspondant à un choix.
Chaque questionnaire a été codé sur Excel grâce aux variables définies précédemment, cela nous a permis d’effectuer les tris à plat et les tris croisés sur Excel. Par ailleurs, sur les trois questions ouvertes, deux ont été fermées : la question concernant la taille et celle concernant l’avis sur l’aménagement. Nous n’avons pas fermé la troisième ( raison de la perception) car elle regroupait trop de critères différents.



II. Analyse


Tout d’abord, nous avons fait des tris à plat. Grâce à celui de la situation familiale, nous avons remarqué que plus de la moitié des personnes de petite taille sont célibataires, tout en sachant que cinq personnes ont moins de 25 ans. Nous pouvons donc supposer que ces personnes peuvent rencontrer quelques difficultés à trouver un conjoint qui accepte leur petite taille. De plus, cinq personnes vivent en couple ( voir tableau n°1 des tris à plats ), trois personnes sont mariées et deux personnes vivent en concubinage. Sur les cinq en couple, deux couples seulement sont formés de deux personnes de petite taille. Toutefois, grâce au tableau n°2 des tris croisés, les deux répondants de ayant un conjoint de petite taille ont rencontré celui-ci par l’intermédiaire de l’APPT.
Par ailleurs, concernant les amis (vu par le tableau n°3 des tris à plat) on remarque que la majorité des amis des répondants sont de taille normale. Ceci est donc contradictoire à notre, hypothèse de départ quant à l’aspect communautaire des personnes de petite taille.


A l’école ( tableau n° 4 des tris à plat) , nous avons pu remarquer que pour 13 personnes interrogées, leur intégration s’est plutôt bien passée, malgré que seulement 4 personnes aient bénéficié d’un aménagement particulier.
Au niveau de l’emploi, il faut noter que seul dix personnes ont un emploi. Grâce au tableau n°5 des tris croisés, nous avons pu remarquer que sur les 4 personnes qui ont trouvé leur emploi par eux-même, toutes trouvent que celui-ci correspond à leur ambition. Au contraire, la personne qui a bénéficié d’un emploi réservé, celui-ci ne correspond pas à ses ambitions.
Seul 5 personnes ont bénéficié d’un aménagement particulier sur leur lieu de travail, mais on remarque que les personnes qui n’en ont pas bénéficié, n’en ont pas éprouvé le besoin. De plus sur les 10 personnes qui travaillent, seulement 3 personnes estiment que leur emploi ne correspond pas à leur ambition ( tableau n°6 des tris à plat).
Nous pouvons donc remarquer que l’intégration à l’école et au travail n’est pas vraiment un problème.


Que la personne se perçoive différente, handicapé ou comme tout le monde ( voir tableau n°7 ), on peut remarquer que le plus souvent, celle-ci accepte bien voire même très bien sa différence de taille. En effet, ces personnes sont au nombre de 17 sur les 18 répondants. De plus, la personne qui se décrit comme handicapé a des problèmes médicaux.
Au niveau des discriminations (tableau n°8 des tris croisés), l’hypothèse avancée, grâce aux entretiens montraient un changement des mentalités. Or on s’aperçoit au contraire que la discrimination est toujours présente dans nos générations.
Mais cette remarque est sûrement due à notre faible échantillon.



III Problèmes rencontrés


Nous n’avons pas eu assez de réponses donc les résultats ne sont pas fiables à cent pour cent. De ce fait, il ne nous est pas possible de généraliser les résultats mis en évidence. Toutefois, nous avions pensé aller dans la rue distribuer des questionnaires, mais il aurait été difficile de rencontrer des personnes de petite taille.
Enfin, ce n’est pas un sujet qui touche tout le monde. Il est particulièrement ciblé, voire très ciblé.



Conclusion

Contrairement à notre problématique qui était que la société ne permet pas toujours aux personnes de petite taille de s’intégrer facilement, on peut remarquer grâce à notre enquête, le contraire.
En effet, que ce soit dans l’entourage proche (famille et amis), à l’école et au travail, la petite taille n’est pas ressentie comme un problème d’intégration pour la plupart des personnes interrogée.
Cependant, comme notre échantillon n’est pas représentatif ( seulement 18 personnes ont répondu au questionnaire), nous ne pouvons pas tirer de conclusions générales.




Tableaux





Nous tenons à remercier toutes les personnes qui ont participées à notre étude.

Vous pouvez nous envoyer vos remarques aux adresses suivantes:

Karine.champigny@wanadoo.fr
Perrine.dem@wanadoo.fr