La consommation d'alcool chez les jeunes et son risque : Rapport Final

Introduction

Nous avons décider de nous intéresser de plus près à la consommation d’alcool chez les jeunes (18-25 ans environ) car c’est à partir de 18 ans que la consommation d’alcool commence ou s'intensifie. Sachant que l’alcool est un facteur de cohésion social, les jeunes consommateurs peuvent être pousser à boire voir même à trop boire, c’est un raison supplémentaire qui nous pousse à nous intéresser aux jeunes consommateurs car ils n’ont pas encore connaissance de leurs « limites » vis-à-vis de leur consommation. Nous avons donc 3 hypothèses, la première étant sur le lien la consommation d'alcool et le genre, comme quoi les hommes seraient de plus grands consommateurs que les femmes, la deuxième sur Les risques liés à l'alcool et les jeunes liés à une surestimation de leur limite, et pour finir les jeux d'alcool qui mènent à la surconsommation. Ce qui nous amène à nous demander, l’alcool est-il un facteur de cohésion social dangereux chez les jeunes? Nous avons reçu beaucoup de réponses de tous les âges et toutes les filières d'études, ce qui nous donnera l'hétérogénéité des données espérée.

Profils étudiés

Nous avons étudié différents profils allant de 18 à 25 ans. Nous avons choisi cette tranche d'age pour toucher aux étudiants afin d'obtenir des résultats sur leurs consommation.

-Les hommes sont plus susceptibles d'être des consommateurs à risques que les femmes

Les niveaux de consommation d'alcool sont souvent séparés par genre en raison des différences marquées entre les usages masculins et féminins. Des statistiques de 1999 indiquent que les hommes consomment plus fréquemment et en plus grandes quantités que les femmes. Selon Serge Hefez, l'alcoolisation touche les jeunes de toutes les classes sociales, avec une prévalence plus élevée chez les garçons (39,5%) que chez les filles (20,6%) entre 15 et 19 ans. La consommation augmente avec l'âge et a souvent un caractère festif.

Ici, nous pouvons constater que sur notre échantillon, nous avons obtenue plus de réponses de femmes que d'hommes ce qui sera intéressant pour vérifier la véracité des études et hypothèses. Ci-dessous, les résultats des enquêtes en fonction des réponses les plus présentes.

Comme attendu, la réponse "modérée" est celle qui est la plus présente, on y observe que les femmes (plus nombreuses dans les profils) sont celles qui sont le plus présentes dans ce graphique avec 58% contre 40% pour les hommes.

La 2e réponse la plus élevée est la consommation "élevée", ce qui est cohérent avec notre hypothèse sur l'âge et la consommation, l'alcool ayant ce caractère festif. Cette fois-ci on remarque que les hommes dominent ce graphique avec 65% contre 35% pour les femmes. Ce qui vient confirmer notre hypothèse.

Le dernier graphique nous montre que pour la consommation "très élevée", seul les hommes y sont présents, ce qui vient confirmer ce qui a été dit au-dessus. Cependant ce résultat est à prendre avec parcimonie étant donné le taux de réponse êxtremement faible à la réponse "très élevée".

- Une majorité des accidents de la route sont causés par des jeunes en état d’ivresse car ils surestiment leur « limite ».

Chaque année en France, près de 30% des accidents mortels sont dûs à une prise excessive d'alcool d'après le site de la sécurité routière du gouvernement. Qu'en est-il des jeunes ?

Comme nous pouvons le constater, la majorité des jeunes ayant répondu au questionnaire ont déjà conduits en état d'ivresse avec 58% de réponses positives. Il y a donc là des résultats qui pourraient faire penser que notre hypothèse serait valide, les jeunes se surestimeraient et penseraient pouvoir prendre le volant sans problème.

Cependant et heureusement, nous pouvons observer que la quasi-totalité des réponses disent qu'ils n'ont jamais eu d'accidents liés à l'alcool, 121 non sur 124 réponses. Nous pouvons tout de même nous intérroger sur la véracité de ces réponses, il pourrait y avoir des biais comme le sentiment de honte par exemple.

- Les jeux d’alcool poussent les jeunes à la surconsommation.

Comme nous pouvons l'observer sur ce diagramme en donut, une écrasante majorité des jeunes consommateurs jouent à des jeux d'alcool 102/124 soit 83% des personnes ayant déjà répondu. Ce qui correspond à peu près au nombre de personnes ayant déjà été ivre 80% et qui se confirme avec le graphique suivant.

Nous pouvons observer la corrélation entre le fait d'avoir déjà été ivre et avoir déjà joué à des jeux d'alcool, une corrélation de 91% comme le prouve ce graphique.

Les 3 graphiques ci-dessus nous donnent des informations plus clairs pour infirmer ou confirmer notre hypothèse. Nous pouvons observer que pour les personnes ayant déjà joué à des jeux d'alcool, environ 78% ont déjà vomi, environ 62% ont déjà eu un blackout (perte de mémoire liée à une consommation excessive d'alcool) et 14% ont déjà subi une perte de connaissance. Ces chiffrent vienennt donc confirmer notre hypothèse comme quoi les jeux d’alcool poussent les jeunes à la surconsommation.

Conclusion

Pour conclure, nous avons pu constater que nos hypothèses étaient vérifiées, sauf la 2e sur la part des jeunes dans les accidents de la route, cependant il y a plusieurs facteurs à prendre en compte qui remettent en question ces réultats. Tout d'abord le nombre de réponses n'est pas représentatif de tous les 18-25 de France, de plus, pour la 1er hypothèse, il aurait été préférable d'avoir autant de réponses d'hommes que de femmes pour de meilleurs résultats. Aussi, il aurait été préférable de toucher un public plus grand et nombreux avec des origines sociales plus hétérogènes, étant donné qu'il s'agissait de nos contacts personnels, on y retrouve une certaine homogénéité des milieux sociaux.
En ce qui concerne la 2e hypothèse, comme dit précédemment, il faut prendre en compte qu'il y a peut-être des biais venant falsifiés les résultats, à cause d'une quelconque pression social étant donné qu'il est mal vu de faire un accident surtout en état d'ivresse.
Enfin, pour la 3e hypothèse, même si nous avons de grandes corrélations, il n'est pas dit que l'état d'ivresse, les vomissements ou les pertes de connaissances enregistrées ont été commis à cause de jeux d'alcool.

Pour répondre à la problématique qui était, l’alcool est-il un facteur de cohésion social dangereux chez les jeunes? Nous dirons donc que l'alcool est un élément de cohésion social fort comme via les jeux, cependant, il présente de nombreux risques pour l'intégrité des consommateurs ainsi que de leurs proches, comme le montrent les résultats.

Bibliographie

Beck, F., Legleye, S., & De Peretti, G. (2006). L’alcool donne-t-il un genre ? Travail, genre et sociétés, 15(1), 141-160.

Dequiré, A.-F. (2012). L’alcool et les jeunes: État des lieux. Journal du droit des jeunes, 313(3), 39-44.

Gaussot, L., Palierne, N., & Le Minor, L. (2015). Modération et sobriété chez les étudiants: Entre ethos de vie et résistance aux normes. Les Cahiers Internationaux de Psychologie Sociale, Numéro 107(3), 341-373.

L'alcool et la conduite - Sécurité Routière